Infections transmissibles sexuellement fait concurrence à maladies transmises sexuellement, deux québécismes. En Europe, on dit plutôt maladies sexuellement transmissibles (MST).
La santé publique québécoise tente depuis plusieurs années de déloger maladies transmises sexuellement. « Les MTS, maladies transmissibles sexuellement, ont changé de nom. On les appelle maintenant infections transmissibles sexuellement (ITS) », indique un site web gouvernemental. « Le mot “infection” est plus juste parce qu’il peut y avoir présence ou non de symptômes. Le mot “maladie” est associé à la présence de symptômes. Ainsi, une personne atteinte d’une ITS ne se sent pas nécessairement malade et peut transmettre l’infection.* »
L’expression avoir des bibittes peut signaler une infection transmise sexuellement, par analogie avec des démangeaisons d’insectes au génital.
Dans le Québec prémoderne, les hommes volages et les femmes de mauvaise vie colportaient ce que l’on appelait les maladies vénériennes.
Ø Avoir des bibittes peut aussi signifier souffrir de problèmes d’ordre personnel ou psychologique, sans rapport avec la sexualité.
*« MTS, ITS, ITSS… je ne vois pas la différence ! », À bien y penser, Tel-jeunes et Ministère de la Santé et des services sociaux — lien.