Frères mets ta main

Au sein des institutions d’enseignement dirigées par des ordres religieux masculins — écoles qui ont progressivement disparu depuis la déconfessionnalisation du système scolaire québécois, mais il en subsiste encore —, les frères mets ta main (aussi écrit frères mets-ta-main) sont des religieux plus ou moins pédophiles.

« Nous aussi avons eu des curés et des petits frères mets-ta-main abuseurs et batteurs d’enfants dans des écoles et des pensionnats avec des professeurs et des directeurs d’une violence inouïe* », se remémore un internaute.

Un ordre religieux, la Congrégation de Sainte-Croix, a été la cible de 2008 à 2011 d’une poursuite judiciaire collective au nom de victimes de sévices sexuels survenus de 1950 à 2001. Dans une entente à l’amiable, la Congrégation a convenu de verser 18 millions $ pour indemniser 206 victimes. Puis une seconde action collective a été déposée contre la Congrégation de Sainte-Croix en 2013. Un autre ordre religieux, les Frères du Sacré-Cœur, a accepté en 2021 de verser le montant historique de 60 millions $ pour indemniser des dizaines de victimes d’agressions sexuelles. Et il ne s’agit pas des seules procédures judiciaires de ce genre au Québec.

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*Commentaire à la suite de la chronique de Lisée, Jean-François. « Fragilité canadienne », Le Devoir, 3 juillet 2021 — lien.