Danse poteau

De l’anglais pole dance, la danse poteau est généralement associée aux contorsions des danseuses érotiques qui s’entortillent sur une barre de métal placée verticalement au milieu d’une scène. Il s’agit aussi d’un mélange de sport et de danse sensuelle, avec des concours, des compétitions nationales et internationales.

Pour certains, la danse poteau banalise l’hypersexualisation et la pornographie. Pour d’autres, cette activité physique se veut à la fois athlétique et sexy. « La plupart des filles suivent mes cours pour le côté aérobique : on fait la planche et des push-up pour développer les muscles des bras », déclare en 2011 Jennifer Nicoll, première professeure de danse poteau à Montréal. « Ce qu’elles aiment, c’est de faire du sport sans aller au gym. Et ça fait un bonus pour leurs chums*. » (Voir la définition de chum.)

L’Office québécois de la langue française suggère de remplacer l’expression danse poteau par danse à la barre verticale, « puisque cette danse se fait à l’aide d’une barre et non d’un poteau ; le poteau, à l’intérieur d’un bâtiment, est une pièce de charpente servant de support.** »

Ø Ailleurs dans la francophonie, on ne présume pas d’une danseuse qu’elle se déshabillera devant son public, encore moins qu’elle consentira à des attouchements, car le mot danseuse est étroitement lié à l’univers du ballet (classique et contemporain).

Danseurs, danseuses

*Lussier, Judith. « Professeure de danse… », Métro, 9 juin 2011 — lien.
**Office québécois de la langue française. « danse à la barre verticale », Grand dictionnaire terminologiquelien.