Un chum : partenaire masculin. Prononcer à l’anglaise, « tchomme ».
L’écrivaine québécoise Francine Noël, dans son roman Maryse (1983), signe une superbe tirade sur la portée du mot chum. Extrait : « Ah bon ? t’es pas mon chum ? Mais qu’est-ce que t’es, alors ? […] On n’a rien que le mot chum pour vous nommer, toi et tous les autres. C’est un mot fourre-tout, si je puis dire. C’est à prendre ou à laisser : t’es mon chum ou t’es rien.* »
Une femme mariée délaissera généralement le mot chum, préférant « mon mari » ou « mon conjoint ».
Ø Chum est aussi synonyme d’amitié, masculine et féminine. Les expressions mon chum de gars et ma chum de fille ou ma gang de chums désignent des relations d’amitié, non l’amoureux ou l’amoureuse. « Bref, il a toutes les qualités que mes chums de filles et moi recherchions quand on a commencé à s’intéresser aux gars.** » Être ben chum ou grand chum avec quelqu’un signifie que l’on s’entend très bien cette personne. Chummer, c’est fréquenter des amis. Un chummy est un ami de longue date, une vieille branche.
⇒Accoté, accotée, accoter ⇒Ami, amie de cœur ⇒Blonde ⇒Union parentale
*Noël, Francine. Maryse, Saint-Laurent, Bibliothèque québécoise, 1994, p. 136, 138.
**Côté, Caroline. Les chroniques de Karîse Dondelle. Tome II : Surprise, Montréal, La Fondation littéraire Fleur de Lys, 2006, p. 50.