Avoir de l’allure : démontrer du bon sens, du savoir-vivre, de l’amabilité et d’autres qualités qui plaisent, qui séduisent. « Correspondre aux normes habituelles, être vraisemblable, acceptable, sensé* », selon le Dictionnaire historique du français québécois.
« […] c’est tellement difficile, de nos jours, de trouver un chum ou une blonde qui a de l’allure, de rencontrer quelqu’un avec qui tu peux vraiment partager quelque chose** ». (Pour les significations des mots chum et blonde, voir les définitions.)
Ne pas avoir d’allure, on le devine, c’est se mettre tout le monde à dos. Pour se faire aimer, il faut commencer par être aimable, une évidence ignorée par celui ou celle qui n’a pas d’allure. « Un sans-allure manque totalement de jugement, de savoir-faire et, même, de savoir-vivre.*** »
Ø Avoir bonne ou mauvaise allure : avoir bonne ou mauvaise mine.
Ø Ailleurs dans le monde francophone, l’allure est souvent synonyme d’apparence, d’aspect extérieur d’un être ou d’un objet.
*Vézina, Robert, et Poirier, Claude (dir.). Dictionnaire historique du français québécois, 2e édition revue et augmentée, Université Laval — lien.
** Germain, Rafaële. « C’est juste un ami », La Presse, 29 novembre 2003, p. AM7 — lien.
***Bovet, Ludmila. « Ton chum, y a pas d’allure ! », Québec français no 68, 1987, p. 88.